Chapitre 8 : Les larmes du passé font la tristesse d'aujourd'hui

•Quand j'ai commencé à comprendre ce qui m'arrivait, j'étais dans un lit d'hôpital. J'ai eu un malaise a cause d'une maladie héréditaire qui me vient de ma mère.

Les médecins paraissaient troublés. Mes fonctions vitales étaient en très bon état, mais je ne sortais pas du coma.

Pourtant je les entends même si je ne les vois pas. Mais je ne peux pas parler. Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça. C'est héréditaire.•

Moi  : •pensant• *Maman, pourquoi tu m'as légué ce truc ? Linda ne l'avait pas elle ? Et pourtant c'est elle qui est morte. Et je ne l'ai jamais dit à personne. Pourquoi ? Parce que c'est déjà dur. Trop dur.*

Médecin : Les visites sont terminées, à moins que vous ne soyez de sa famille; M. ..... ?

??? : Herita.

•Herita. Mathias Herita. C'est son nom de famille. Il est venu me voir seul ?•

Mathias :Je ne sais pas où est sa famille, mais j'aimerais la voir s'il vous plait.

Médecin : Non, veuillez attendre demain !!!!

 •J'ai entendu un bruit de porte qui claque. Le médecin a du fermer la porte au nez de Mathias. Quand je pense que je n'ai plus de famille pour venir me voir ! Si, il y a ma tante... Mais elle est partie en Malaisie. Elle ne saura peut-être jamais ce qui s'est passé pendant son absence...•

Porte : Toc Toc Toc !

Médecin : Qui est ce encore ?

??? : C'est Liam Liviere. Un ami. Je me suis renseigné : Wendy — votre patiente — vit avec sa tante et celle ci est partie en voyage. Personne ne sait où sont ses parents. Alors, je peux rentrer ?

Médecin : D'accord. Mais c'est bien parce que ses fonctions vitales sont normales. Si il y a le moindre souci, prévenez moi.

Liam : D'accord.

•Il s'est assis à côté de moi, m'a caressé le front puis s'est mis à parler.•

Liam : Tu sais, tu veux sortir avec Mathias alors que tu n'est pas sure de ce que tu pense. Tu dis que tu ne m'aime pas, alors que tu me regarde tout le temps. Tu ne peux pas m'entendre là, je le sais, mais il faut que je me confie.

Moi •pensant• *Liam si tu savait à quel point je vous aime, toi et Mathias.... C'est juste que je ne peux pas choisir.*

Liam : Alors. Wendy, ma mère est une femme drôle, intelligente, belle, une femme admirable. Mon père, lui, n'est qu'un ivrogne qui ne vaut pas un clou. Mais, il était jaloux de ma mère. Alors, il s'en est pris à elle. Il la battait, Wendy. Alors un jour, j'ai pris un couteau et......

Moi •pensant• *Oh, Liam... Ne m'en dit pas plus, je t'en prie.*

Liam : .....et je l'ai planté dans le bras de mon père, pour éviter qu'il frappe ma mère. Il a alors commencé a me crier dessus et à me battre....

Moi •pensant• *Comme tu as du souffrir...*

Liam : Puisque tu ne m'entends pas, je continue. Ma mère a appelé la police. Celle ci a emporté mon père pour avoir battu sa femme et agressé son fils. Moi, on ne m'a rien fait : je n'était pas majeur. Mais j'endure ça depuis des années, car mon père est toujours en prison.

Porte : Toc Toc

Liam : C'est bon, j'ai fini.

Médecin : Je vais lui administrer ses antibiotique pour la nuit. Les visites recommenceront demain.

Liam : Merci mais je ne reviendrais pas.

•-Pendant ce temps, au jardin botanique du lycée-•

Min : Écoute : Tu es assez c** pour m'avoir dit que tu préférait sortir avec Wendy, alors, on a cassé, et c'est tout !

Paolo : Mais non ! C'est toi que j'aime !

Min : Fallait y penser avant de me dire le contraire !

Paolo : En même temps t'es devenue une naze.

Min : Malheureusement, tu confond les rôles.

Paolo : Espèce de e*********.

Min : Ta gueule OK ? Tes insultes à 2 balles sont nulles, change de registre.

Paolo : Et tu ferais mieux ?

Min : Oui, en disant qu'on est ta petite amie !!!!!

Paolo : Si tu le prends comme ça, je me casse !

Min : Casse toi, j'aurai enfin la paix !!!!!!

Paolo : A quoi ça sert d'aimer les filles ? Elles vous rejettent toutes...

•-A l'Hôpital-•

??? : Je peux rentrer ?

Médecin : Entrez jeune homme. Vous êtes ????......

??? : Mathias Herita. Je suis sur la liste des visites.

Médecin : Et bien venez. Je vous laisse seul avec la patiente. Elle est dans le coma, alors faites attention.

Mathias : Ne vous inquiétez pas.

Médecin : Bon, prévenez moi si besoin, je suis à côté.

Mathias : D'accord.

•J'ai une sensation étrange. J'ai envie de me relever pour poser plein de question, et je découvre que je ne suis pas assez forte pour ouvrir les yeux ! C'est décevant. Je suis si triste. Ils ne savent rien sur mon passé, et pourtant, je ne peux rien leur dire.•

Mathias : J'ai l'air nul a rester là et ne rien faire. Mais bon, j'espère que tu vas t'en sortir. Je suis vraiment bête, je parle à une fille dans le coma ! Tu peux même pas m'entendre.

Moi •pensant• *Si tu savais, seulement, mais tu ne peux pas deviner ce qui me tourmente, tu ne peux pas..*

Mathias : J'ai un.. secret. Il y pas si longtemps, j'habitais pas ici, j'habitais dans la maison de Céleste, et, j'étais amoureux. Amoureux d'une fille qui avait deux fois mon âge, t'imagine !

•Il a fait une courte pause, peut-être pour se rappeler la fille en question...•

Mathias :Elle aurais pu être ma mère, mais je m'en fichais. Et en plus : Je lui ai dis que je l'aimais ! La plus grosse gaffe de ma vie. Elle avait un copain, elle m'a rejeté, et je me suis pris une raclée par mes parents en rentrant. Mais je continuais d'aimer cette fille.

Moi •pensant• *Tu es vraiment incroyable !*

Mathias : C'est pour ça que j'ai déménagé. Mais je n'ai pas arreté de penser à elle. Jusqu'au jour où je t'es rencontrée. J'ai compris que tu étais la seule fille que j'aimais vraiment.

•Il a regardé au plafond, comme s'il il se trouvait idiot de parler à une fille dans le coma.•

 Mathias : Tu ne peux pas savoir à quel point tu me manque, Wendy. Tu es géniale, et en plus tu es mystérieuse... Personne n'a encore vu tes parents, ta tante est en voyage et tu ne raconte jamais rien de ta vie. C'est peut être pour ça que je t'aime.

Moi •pensant• *Je suis si transparente ! Ma mère m'appelait son livre ouvert, la seule chose, c'est que je cache les plaies tout juste refermées, de peur qu'elles s'ouvrent.*

Mathias : Bon, ben, je vais y aller, on m'attends. Au revoir.

•Il est parti. Je suis idiote de vouloir engager des conversations avec les gens, alors que je suis cloué dans ce lit, et que je ne peux pas bouger un seul de mes membres !!!•

??? : Salut ma Choute !!!!

Médecin : Veuillez parler moins fort, c'est nocif pour la patiente.

??? : Ce n'est pas "la patiente",monsieur, mais Wendy, ma grande Louloute. S'il vous plait, je souhaiterais entrer, ça fait deux semaines que je ne l'ai pas vu parce que son docteur m'en a empêché !

•J'ai reconnu le tempérament de Céleste. Elle ne changera jamais, même quand son amie est allongée raide morte dans un lit d'hôpital !•

Céleste : Donc, je vous ai dis que j'aimerais entrer ! Avant que vous me posiez la question, oui je suis sur la liste, juste........ là.

Médecin : Entrez mademoiselle. Je vous laisse mais faites très attention d'accord ? Wendy n'est pas un jouet.

Céleste : J'ai dépassé l'âge des conseils comme ceux ci, aussi "avisés" soit-il, monsieur docteur !

•Le médecin est parti en grognant. Si je n'étais pas paralysée, je crois que j'aurai éclaté de rire !•

Céleste :Ma cherry, fait attention dans la vie ! Tomber dans le coma dans les bras de Liam, je suis d'accord, c'est tentant. Mais rester là, allongée sur ton lit d'hôpital, quand même, c'est un peu fort !

Céleste : Parfois je me demande pourquoi tu nous cache autant de chose. Et surtout, qu'est ce que tu cache ! Si un jour tu te réveille et que tu te souviens de ce que je t'ai dis, écoute : je n'ai aucun secret. C'est comme ça, je récolte ceux des autres, mais je n'en ai pas. Bizarre, hein ?

Moi •pensant• *Non Céleste. Ce n'est pas bizarre. Ça veut dire que tu fait confiance aux gens*

Céleste : J'ai penser que tu voulais savoir : tout le monde parle de toi à l'école. Ah, et Min a envoyé une raclée (par mots) à Paolo.

•En entendant ça, je ne sais pas quelle force m'a poussée, mais je me suis relevée. Mon médecin était là, Céleste aussi, et c'est tout. étrange. Mais je suis contente. Contrairement à ma mère, j'ai passé le cap.•

Moi : Céleste, Monsieur, il faut que je vous avoue quelque chose.

•Céleste m'a pris dans ses bras, et le médecin a ouvert de grands yeux. Ce qui venait de se passer était incroyable.•

Moi : Quand j'étais petite, ma mère était atteinte d'une maladie qui faisait que, quand elle s'énervait, elle devenait folle, et on ne pouvait plus l'arrêter. Un jour, elle a pris ma sœur aînée, Linda, par le col, et elle l'a jeté de notre balcon. Ma mère est ensuite tombée dans le coma, et ma sœur a atterrie à l'hôpital.

•Je me suis arrêtée un instant.•

Moi : Je me souviens qu'avec mon père, on allait les voir, mais elles ne survivaient pas. Elles sont mortes. Mon père, ensuite s'est enfui. Il est surement mort aussi. C'est peut-être mieux comme ça : son chagrin était trop grand.

•Céleste m'a regardé avec de grands yeux tristes.•

Moi : J'ai survécu à tout ça. Mais je ne l'ai jamais dis à personne avant. La maladie de ma mère est héréditaire.

Médecin : Je pense qu'il ne vous arrivera pas la même chose. Votre mère ne s'est pas sortie du coma, tandis que vous oui. Vous êtes plus forte qu'elle.

Céleste : MA PAUVRE CHERIE !!!!!!!

•Elle me prit dans ses bras. Elle était gentille, vraiment.

Horreur ! Demain il va falloir que je dise ça à tout le monde ! Pourquoi ?!!!!.....•

 
The Fray - How To Save A Life